Le Canard des Alpages, journal papier trimestriel, vient de sortir son numéro d’essais. Il se définit comme un journal libre, local, participatif, associatif mais aussi comme une maison de papier des associations.
Libre, comme son prix. Un abonnement à prix libre, lui aussi, est proposé pour les lecteurs qui veulent le soutenir de manière plus régulière.
Libre aussi parce que sans publicité. Ni subvention.
Local, comme son comité de rédaction. Son rayon de diffusion part des Hautes-Alpes, mais entend bien s’étendre à tous les lieux où des forces vives de distribution et de participation le feront vivre.
Participatif comme sa ligne éditoriale. Le comité de rédaction entend bien laisser la plume aux canards qui voudront s’essayer à l’écriture. Chacun est invité, sollicité et encouragé à devenir narrateur. Nous avons besoin d’expériences, idées, aventures ou témoignages de toute nature, dont chacun de nous est riche sans le savoir. Et surtout, de ce vécu qui vient du fond du cœur et que l’envie de partager, pour partir à la rencontre de l’autre, partir à sa propre rencontre aussi démange. Le fait d’écrire, de se lire dans un journal est éminemment révélateur de notre immense potentiel de créativité.
Et associatif parce que monté juridiquement en association sans président ni chef.
Mais associatif surtout, et c’est certainement sa caractéristique la plus originale, parce que la moitié du journal (au plus), est portée par les associations qui en deviennent partenaires. Elles possèdent une page entière (3000 caractères max.) pour proposer soit une présentation de l’association, soit un article de fond sur un sujet cher à l’association, soit un calendrier, soit un mélange de tout ça. Ces partenaires s’engagent sur une durée de temps choisie (une année, c’est bien...) et financent en partie (80 €/an) le journal. C’est la maison de papier.
Le journal sera déposé dans les endroits de passage ( gares, postes, boulangeries, offices du tourisme, commerces, bibliothèques, marchés ...) et autres locaux tenus par les partenaires ou les canards amis … En espérant que chacun jouera le jeux du prix libre, histoire de pouvoir faire perdurer l’expérience. Question de choix et de responsabilité.