Eugène Varlin (1839 – 1871) est l’une des personnalité les plus attachantes du mouvement ouvrier du XIX e siècle. Ouvrier relieur, il adhéra dès 1865 à l’Association internationale des travailleurs (1re internationale) dans laquelle il défendit, contre la majorité, le droit des femmes à travailler.
Jules Vallès le décrivit ainsi : « son activité était prodigieuse. Pendant des années, il se multiplia dans les associations ouvrières ; il fut l’âme de toutes les grèves, de toutes les manifestations. » ses dons d’organisation éclatèrent lors de la commune où, au sein de la commission des Finances puis des Subsistances, il coordonna le fonctionnement quotidien d’une ville assiégée de 2 millions d’habitants ! Défenseur de l’une des dernières barricades, arrêté, il fut fusillé le 28 mai 1871. Il avait 32 ans.
Jacques Rougerie nous donne à découvrir la vie d’un homme engagé. Au fil des pages, nous suivons la chronique du mouvement des sociétés ouvrières des années 1860, au cœur desquelles évoluait Eugène Varlin. L’Internationale comme la Commune de Paris en sont issues.